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Le CNRA en 2006
Créé en 1998, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) est une société anonyme à par-
ticipation financière publique minoritaire. Son capital social, de 500 millions de francs CFA, est détenu pour 40 % par l'Etat de Côte d'Ivoire et pour 60 % par les opérateurs agricoles et agro-industriels Il a pour mission de mener des recherches et d'en diffuser les résultats, de conserver et de valoriser son patrimoine scientifique et technique, ses biens et son expertise.
Le CNRA intervient principalement dans les domaines agricoles et agro-industriels : systèmes de pro- duction, productions végétales, animales et forestières, innovations technologiques, méthodes de con- servation et de transformation.
Réalisation : édition, maquette, mise en page CNRA, direction des innovations et des systèmes d'information Avec la participation de la direction des programmes de recherche et de l'appui au développement Centre national de recherche agronomique (CNRA) ISBN 978-2-917074-00-8 Le mot du directeur général Le point sur .
Le café Arabusta en Côte d'Ivoire : état des connaissances et perspectives La gestion des ressources génétiques au Centre national de recherche agronomique La pluviométrie en 2005 et 2006 dans la moitié sud de la Côte d'Ivoire Résultats de recherche Cultures d'exportation Cultures vivrières Appui au développement Coopération et partenariat scientifique Information scientifique et technique Production et commercialisation Personnel et budget Organisation générale du CNRA en 2007 Adresses du CNRA en 2007 Equipes de recherche en 2007 Publications dans des revues scientifiques Sigles et acronymes


Le mot du directeur général algré le contexte difficile qui perdure depuis quatre M années en Côte d'Ivoire, d'intenses activités, axées surune forte communication avec les partenaires, ont été menéesen 2006 par notre structure. L'environnement ne permettant pas au Centre national derecherche agronomique, CNRA, de fonctionner sur toutel'étendue du territoire national, une réorganisation des vingt-deux programmes de recherche en quinze programmes apermis de mieux valoriser les ressources humaines et de lesadapter au contexte socio-politique. L'édition de fiches techniques et la protection, parl'Organisation africaine de la propriété intellectuelle, de cer-tains acquis du CNRA ont participé à la valorisation des résultats de recherche. De plus,le CNRA s'est engagé dans la démarche qualité à travers les actions visant à la certifica-tion de l'unité de production de semences de palmier à huile. En outre, dans le cadre de l'évaluation de l'impact de la recherche sur le développement,plusieurs actions ont été initiées. Dans l'optique du redéploiement post crise de nos activités dans les zones Nord, Ouest etCentre, plusieurs visites ont été effectuées sur les sites de Bouaké, Korhogo, Ferké etMan. Des projets de réhabilitation et de rééquipement des infrastructures ont été élaboréset soumis pour financement. Au niveau national, les relations avec les filières se sont renforcées et notre structure abénéficié des premiers financements à travers le Fonds interprofessionnel pour larecherche et le conseil agricoles (FIRCA), spécifiquement pour la recherche hévéicole. Au niveau international, le CNRA a confirmé sa position de structure leader par sareprésentation effective aux hautes instances du Conseil ouest et centre africain pour larecherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD) et du Forum pour larecherche agricole en Afrique (FARA) et par sa participation aux importantes rencontresinternationales dont celle du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale(GCRAI). Ce document a pour objectif de présenter à la communauté scientifique et aux partenairesdu CNRA les activités conduites en 2006. Il met en exergue trois thèmes et expose lesprincipaux résultats obtenus. Nous souhaitons que tous y trouvent des informations utiles. Dr YO Tiémoko Le point sur.
Le point sur.


Le café Arabusta en Côte d'Ivoire : état des connaissances et perspectives YAPO Abé Antoine Le café est, en valeur, l'un des produits les plus caféine réduit (2% au lieu de plus de 3%). Les échangés dans le monde. Il est produit par deux mélanges clonaux produisent alors 1400 kilos espèces végétales. de café marchand par hectare et par an en sta-tion (contre 2500 à 3000 kilos par hectare pour L'espèce Coffea arabica, autogame et alloté- le café Robusta).
traploïde, fournit le café Arabica, caractérisé parson arome et son goût, qui représente les deux Ces résultats encourageants ont conduit à la tiers du marché mondial du café. Sa culture création, en 1975, du Centre d'études pour le nécessite un climat tropical et une altitude développement de l'Arabusta (CEDAR), une supérieure à 1000 mètres. Au contraire, le café unité permettant d'expérimenter à grande Robusta, produit par l'espèce Coffea canephora, échelle la culture de l'Arabusta. Mais, dans les allogame stricte et diploïde, a une moindre conditions du CEDAR, des rendements à qualité organoleptique. Sa culture est adaptée l'hectare de 800 à 1000 kilos de café marchand, aux zones de basse altitude. plus faibles qu'en station, ont été obtenus. Il est impossible de produire en Côte d'Ivoire le Par ailleurs, les fruits des hybrides Arabusta café Arabica, pourtant très prisé pour ses qualités comportent un taux élevé de grains caracolis organoleptiques. C'est pourquoi la recherche (un seul grain dans une loge au lieu de deux) s'est attelée à créer des hybrides interspéci- (60 %) et de loges vides (30 %) déterminant fiques entre C.arabica et C. canephora, dénom- une insuffisance de fertilité. On observe égale- més Arabusta, alliant les qualités organolep- ment une sensibilité des plants à certains tiques de l'Arabica et la vigueur du Robusta.
insectes nuisibles, notamment au foreur dutronc (Bixadus sierricola), à la punaise bigarrée Les essais de création (Antestiopsis lineaticolis) et au scolyte des d'hybrides de café Arabusta grains (Hypothenemus hampei). De plus, le en Côte d'Ivoire bois, plus tendre que celui du Robusta, prédis-pose le plant à la verse. En outre, la structure L'amélioration de C. canephora par hybridationinterspécifique avec C. arabica a démarré en1962 ; la duplication des chromosomes deC. canephora qui le rend tétraploïde estobtenue par action de la colchicine. A partir de1965, les premières hybridations entreC. canephora tétraploïde et C. arabica ont étéréalisées et les premiers hybrides Arabusta ontété installés au champ dès 1967. Les travaux ont permis en 1975 de sélectionnerune douzaine de clones hybrides. Le produitobtenu présente, par rapport aux clones deC. canephora, une granulométrie élevée (80 %de grade I), des qualités organoleptiques (arôme,goût et amertume) améliorées et un taux de Tige de C. canephora


Le point sur .
génétique instable des hybrides rend impossible la lométrie est de 19 grammes pour 100 grains et multiplication par graines et la fructification est le taux de caféine de 1,88 %. La pulpe épaisse des cerises rend obligatoire le traitement parvoie humide et le rendement à l'usinage est de La grande majorité des défauts est imputable 15% contre 18% pour l'Arabica et 20% pour le au passage de C. canephora au stade tétraploïde qui entraîne des changements dansla morphologie et le comportement des arbres. La production des Divers schémas de sélection ont été mis en hybrides Arabusta place. Le premier mettait l'accent sur surl'amélioration du parent tétraploïde C. canephora La fructification, élément caractéristique de la au cours de trois générations successives.
production, est déterminée à la fois par un fac- Dans une nouvelle approche, l'accent a été mis teur génétique et un facteur physiologique lié à sur l'élargissement de la base génétique en l'environnement. diversifiant les géniteurs. Un troisième schéma Les deux parents ayant des systèmes de repro- prévoyant le brassage et la sélection des duction différents (l'un est allotétraploïde, l'autre hybrides dans les générations successives a diploïde), l'appariement des chromosomes des été adopté pour restaurer la fertilité par une hybrides Arabusta pendant la méiose est con- régulation progressive de la méiose. trarié, ce qui engendre les défauts de fertilité Aucun de ces schémas n'a donné les résultats observés chez les Arabusta. escomptés. Les différents travaux ont cepen- Concernant l'environnement, le facteur climat dant permis de mieux comprendre les intervient : les Arabusta produisent très peu ou mécanismes mis en jeu et de sélectionner dix pas du tout en condition de faible pluviométrie.
clones vulgarisables : quatre clones de pre- En outre, dans les conditions de faible altitude, mière vague, un clone de deuxième vague, trois inférieure à 300 mètres, les défauts de fertilité clones de quatrième vague et deux clones dont (taux de caracolis et de loges vides) sont plus le parent autotétraploïde est un congusta. Un mélange de ces clones fournit une productionmoyenne en station de 1275 kilos de café Mais l'Arabusta est vigoureux ; il produit un marchand par hectare et par an avec 58% de nombre important de fleurs ce qui lui permet caracolis et 30% de loges vides. La granu- d'atténuer l'effet de la faible fertilité. Il est résis- tant à la rouille orangée(Hemileia vastatrix). Ces atoutsdes Arabusta malgré les diffi-cultés d'adaptation en conditionde basse altitude, peuvent per-mettre de rentabiliser leur culture.
Les nouvelles voies que larecherche sur l'Arabusta proposede prendre, en particulier l'expéri-mentation en altitude dans lazone montagneuse, laissentespérer des résultats probants. Tige de C. arabusta


La gestion des ressources génétiques au Centre national de recherche agronomique SANGARE Abdhourahamane La conservation des espèces, variétés et races, L'état des lieux qui constituent les ressources génétiques, per- des ressources génétiques met d'utiliser celles-ci en cas de besoin et detrouver des gènes d'intérêt agronomique néces- Les ressources génétiques végétales et ani- saires aux programmes d'amélioration géné- males, collectées et introduites, qui constituent une base pour les activités d'amélioration géné- La Côte d'Ivoire, pays à vocation agricole, dans tique, de multiplication et de diffusion, sont le cadre de la mise en œuvre de la convention gérées au sein des programmes de recherche du sur la diversité biologique qu'elle a signée et CNRA. Elles sont conservées in vivo dans les ratifiée, a développé une stratégie nationale pour treize stations de recherche réparties sur le terri- la conservation et l'utilisation durables des toire ivoirien - sous forme de collections en champ ou de semences - et in vitro au laboratoirecentral de biotechnologie. Le Centre national de recherche agronomique(CNRA), en tant que structure nationale de Les stations de recherche constituent des lieux recherche agronomique, constitue le partenaire de conservation des ressources génétiques, de privilégié pour la conservation des ressources sélection/création variétale, de caractérisation génétiques. Il dispose de différentes collections agromorphologique et d'expérimentation.
vivantes de végétaux et d'animaux qu'il valorise à Le laboratoire central de biotechnologie abrite travers la caractérisation, la sélection/création, la les vitrothèques de ressources génétiques, les multiplication et la mise à la disposition des travaux de détermination de marqueurs molécu- utilisateurs de matériel génétique performant.
laires et de caractérisations enzymatique et Cependant, la structure rencontre de nom- breuses difficultés dans la gestion de ces Les ressources génétiques du CNRA concernent ressources. En effet, durant la conservation, les les cultures vivrières (igname, manioc, riz, accessions sont soumises à des pertes dues en banane, maïs, soja, légumes, etc.), les cultures particulier aux maladies, aux ravageurs et aux industrielles (cacao, café, coton, hévéa, palmier feux de brousse. De plus, le CNRA n'a pas à huile, ananas, cocotier, etc.) et les animaux encore adopté une stratégie interne de gestion (bovin, ovin, poisson, etc.) dont l'inventaire a été des ressources génétiques. En outre, la crise fait au cours de l'atelier. Notons que, à l'exception socio-politique que connaît la Côte d'Ivoiredepuis 2002 a entraîné la perte d'importantes col-lections de ressources génétiques en zone desavane et dans l'Ouest montagneux.
C'est dans ce contexte que le CNRA a initié, du13 au 15 juin 2006, un séminaire interne sur lagestion des ressources génétiques. Cet atelier apermis de faire l'état des lieux des ressourcesexistantes au CNRA, d'identifier les obtentionsvégétales et animales à protéger et de prendrede nouvelles mesures de gestion.
Les ressources génétiques sont conservées au champ.


Le point sur .
du palmier à huile, de l'hévéa, du café et du route définie par le comité consultatif. La cellule a cocotier, les collections sont à reconstituer, soit également un rôle de veille et de prospective sur partiellement, soit entièrement, suite aux pertes les ressources génétiques. dues à la crise socio-politique de 2002. En effet, Un programme d'urgence de reconstitution des des collections génétiques, représentant environ ressources génétiques partiellement ou totale- 50 ans de progrès génétiques, ont été détruites, ment disparues sera mis en place. notamment celles concernant l'élevage ter-restre, l'aquaculture, les cultures céréalières et Des techniques modernes de conservation à court, moyen et long termes (cryothèque, vitrothèque,etc.) seront utilisées.
Une politique de gestion des L'exploitation des ressources génétiques au ressources génétiques CNRA a permis des progrès génétiques impor-tants ayant un impact réel sur le développement Il a été décidé, lors du séminaire interne sur la de l'agriculture aux niveaux national, sous gestion des ressources génétiques, de la mise en régional et même international. Les efforts vont œuvre par le CNRA d'une politique durable de se poursuivre pour de nouvelles obtentions végé- conservation des ressources génétiques. Celle-ci tales et animales. Un accent particulier sera mis permettra de mieux gérer les ressources géné- sur la documentation des ressources génétiques tiques et de prendre une part active dans la mise (caractérisation morphologique, caractérisation en œuvre de la politique nationale de gestion des moléculaire, évaluation, etc.). Dans le cadre de cette stratégie, le CNRA veillera aux normes de Le séminaire recommande que toute initiative de biosécurité et aux conditions d'utilisation des gestion des ressources génétiques détenues par organismes génétiquement améliorés et des le CNRA, ou même par d'autres institutions sur le organismes génétiquement modifiés.
territoire national, se fasse dans le cadre d'une Du point de vue de la propriété intellectuelle, les approche participative ; celle-ci doit tenir compte obtentions végétales et animales du CNRA de tous les acteurs du développement agricole, seront protégées. Des actions de communication en particulier, les communautés rurales. sur les ressources génétiques (édition des cata- La politique proposée vise à atteindre les trois logues, élaboration de base de données, revue objectifs fondamentaux découlant des différents d'information sur les ressources génétiques), de traités et accords internationaux signés par l'Etat diffusion, de promotion et de marketing des de Côte d'Ivoire : conserver la diversité variétés améliorées seront programmées.
biologique pour les générations présentes et Un cadre juridique et réglementaire sera mis en futures, utiliser de manière durable ses éléments place pour servir de base à une coopération constitutifs et assurer un partage juste et équitable dynamique, sécurisée et profitable pour le CNRA des avantages découlant de leur exploitation. et ses différents partenaires de la recherche et du Pour atteindre ces objectifs, l'atelier recom- développement au niveau national et international.
mande la création d'un comité consultatif et la Le CNRA devra convaincre l'Etat de Côte d'Ivoire mise en place d'une cellule des ressources géné- pour qu'il soit le principal bailleur de fonds de la tiques ; celle-ci a un rôle de coordination et de gestion des ressources génétiques considérées suivi des activités à mener selon la feuille de comme patrimoine national. A ce titre, un projet deloi définissant les modalités de cette gestion pourraêtre adopté par le parlement ivoirien. Des sourcesde financement additionnelles devront être identi-fiées par le CNRA au niveau des filières agricoleset des partenaires privés.
Enfin, un plan d'action pour la mise en œuvre dela politique de gestion des ressources génétiquesest proposé.
. ou au laboratoire


La pluviométrie en 2005 et 2006 dans la moitié sud de la Côte d'Ivoire KOUAME Brou, KONE Doffangui et YORO Gballou La production agricole est largement dépen-dante de la pluviométrie. Celle-ci est trèsvariable dans le temps et dans l'espace. Lahauteur de pluie tombée au cours de l'année estimportante, mais aussi la répartition au cours del'année. Celles-ci varient d'une année à l'autre. Notonsque, depuis quelques années, on observe undéficit et une mauvaise répartition des pluiesinduisant une réduction des productions agri-coles.
Ce document présente les données plu-viométriques mensuelles mesurées au coursdes années 2005 et 2006 sur six sites expéri- mentaux du sud de la Côte d'Ivoire. Il les com-pare aux données pluviométriques moyennesétablies sur trente années (1971-2000) qui sont Localisation des sites de collecte des données considérées comme pluviométrie normale. Pluviométrie 2005 Pluviométrie 2006Pluviométrie moyenne 1971-2000 Par rapport à la normale 1971-2000 (1659 mm), la pluviométrie est largement excé- dentaire en 2005 (2139 mm) du fait de la fortepluviosité en juin. Elle est légèrement déficitaire en 2006 (1592 mm). La petite saison sèche (mi-juillet à mi-sep-tembre) est bien marquée, et montre un déficit en pluie ces dernières années.
La pluviométire atteint 1443 mm en 2005 et 1583 mm en 2006, inférieure à la normale1971-2000 (1751 mm).
La petite saison sèche s'observe entre mi-juillet et mi-septembre. Comme à Dabou, elle est par- ticulièrement sévère ces dernières années.
Le pont sur .
La pluviométrie atteint 1532 mm en 2005 et 1722 mm en 2006 alors que la normale 1971- 2000 est de 1631 mm.
On observe toujours la sévérité de la petite sai- son sèche de mi-juillet à mi-septembre.
La région d'Abengourou est moins pluvieuse que celle du Sud de la Côte d'Ivoire. La pluviométrienormale 1971-2000 est de 1258 mm, celle de 2005, 1338 mm et celle de 2006, 1171 mm. En 2005, la deuxième saison des pluies a étéexcédentaire par rapport à la normale 1971- A Divo, la pluviométrie normale 1971-2000 est En 2005, la pluviométrie est déficitaire (1022 mm), surtout en mai-juin, mais laseconde saison des pluies est plus arrosée que la première. Par contre, la pluviométrie estexcédentaire en 2006 (1696 mm).
A Gagnoa, la pluviométrie normale 1971-2000est de 1367 mm. Par rapport à la normale, l'an- née 2005 est légèrement excédentaire(1441 mm) et l'annnée 2006 déficitaire (1221 mm) malgré la pointe de la première sai-son des pluies en mai.
La petite saison sèche, en juillet et août, estparticulièrement sévère ces dernières années.
La mauvaise répartition des pluies observée Sur tous les sites, la petite saison sèche est parti- sur les différents sites est nuisible à l'agricul- culièrement sévère ces dernières années. Il est ture, en particulier aux cultures vivrières. nécessaire d'en tenir compte dans le calendriercultural.


Les foreurs des tiges du cacaoyer L'analyse du cortège de ravageurs dans les dif-férentes parcelles permet d'indiquer que les Deux types de lépidoptères sont responsables de attaques de chenilles et de psylles sur les jeunes dégâts produits par les foreurs des tiges dans les cacaoyers ne sont pas liées à la technique de cacaoyères ivoiriennes. Il s'agit de Eulophonotus régénération ou à l'impact des arbres d'ombrage, myrmeleon, dont les larves creusent des galeries quoique la présence des vieux cacaoyers semble profondes dans le tronc et les branches du favoriser les attaques de psylles. A l'inverse, les cacaoyer et Synanthedon sp, qui a une petite attaques de cochenilles et de foreurs de tiges taille et dont les larves rongent le bois sous sont favorisées par la présence des vieux cacaoyers utilisés comme arbres d'ombrage tem- Pour les deux espèces identifiées, le niveau d'in- poraire. Par ailleurs, les vieux cacaoyers et les festation varie d'une région à l'autre.
légumineuses semblent également favoriser les Eulophonotus myrmeleon attaque 21 à 60% des attaques de cochenilles et de tragocéphales.
cacaoyers par parcelle et provoque jusqu'à 45 Dans l'ensemble, les dégâts de ces déprédateurs trous par arbre. Synanthedon sp. constitue une ne sont préjudiciables aux cacaoyers que pen- menace sérieuse pour la production cacaoyère dant les deux premières années. En effet, l'action en Côte d'Ivoire car il attaque 5 à 15% des conjuguée des différents ravageurs compromet cacaoyers par plantation et entraîne la mort de le développement normal des plants et, de fait, plus de 80% des arbres attaqués.
l'installation de la cacaoyère du fait de la mor- On observe deux périodes de forte pullulation talité de nombreux pieds. Les dégâts sur les des foreurs au cours de l'année, périodes qui cacaoyers âgés de trois ans et plus sont relative- coïncident avec celles de pullulation des mirides.
ment négligeables, à l'exception de ceux causés Il s'agit des mois de juin-juillet-août et décembre- par les mirides, les foreurs des tiges et la punaise verte, Bathycoelia thalassina. Les insectes dans les Des légumineuses forestières cacaoyères en replantation pour régénérer la cacaoyère L'étude de différentes techniques de régénéra- Il a déjà été montré que l'utilisation de légu- tion cacaoyère a porté sur les contraintes ento- mineuses forestières à haute densité (1 100 arbres par hectare) permet de restaurer lafertilité des sols dégradés et de recréer uneambiance forestière favorable à la replantationdes cacaoyères. Les essais se poursuivent pouraméliorer la technique. Ainsi, le comportementdes jeunes cacaoyers sous différentes espècesde légumineuses a été suivi. Les résultatsmontrent que les espèces qui occasionnent lesmeilleurs taux de survie des jeunes cacaoyerssont dans l'ordre décroisant : Albizia lebbeck,A. guachepele et Gliricidia sepium (98 à 66%).
Les acacias (Acacia mangium et A. auriculi-formis) induisent une compétition plus forte quise traduit par des taux élevés de mortalité desplants (66 à 78%).
Les mirides causent des dégâts importants aux Résultats de recherche Lutte biologique contre populations, pour la réalisation du deuxièmecycle de cette sélection, dans un plan de croise- la pourriture brune du cacao ments factoriels complets inter populations. Cette Dans le cadre de la lutte biologique contre la grille complète de croisements permet de sélec- pourriture brune des cabosses due à tionner les géniteurs du troisième cycle, et Phytophthora spp., les activités ont porté sur la d'identifier les meilleures combinaisons hybrides sélection d'antagonistes efficaces. valorisables en champs semenciers. A partir d'échantillons de sol des parcelles La mise en évidence de quatre sous-groupes cacaoyères des stations de Divo et Bingerville, le génétiques différents au sein de la population piégeage a permis l'obtention de 63 isolats du congolaise impliquée dans le schéma de sélec- genre Trichoderma spp. caractérisés par les tion récurrente et réciproque a conduit à réaliser, critères morpho-culturaux. Les deux tiers ont été de 2003 à 2006, un plan diallèle de croisements identifiés ; ils appartiennent en grande majorité intrapopulation pour la sélection des géniteurs de au genre Trichoderma virens (75%), les autres appartenant aux genres T. spirale (10%), Concernant la sélection, deux essais, menés en T. harzianum (10%) et T. asperellum (5%).
station de recherche à l'issue de campagnes de Il est montré que, sur les tiges de plantules du pollinisations manuelles et clôturés cette année, clone NA32, sensible à la pourriture brune, les permettent de retenir 16 combinaisons hybrides quatre espèces inhibent le développement de la dont les performances seront évaluées en nécrose due à l'action de P. palmivora. Cette inhi- réseau multilocal. bition peut atteindre 60 % avec T. virens. La De plus, l'évaluation de confirmation multilocale présence de Trichoderma semble stimuler les de 13 clones Robusta et 4 descendances mécanismes de défense des plantules et, par hybrides plantés entre 1996 et 1997 a permis de conséquent, la résistance intrinsèque.
sélectionner 8 clones et deux variétés hybrides.
L'application sur les cacaoyers des quatreespèces de Trichoderma a permis d'évaluer leurefficacité au champ. L'analyse de l'évolution de La qualité du café robusta l'épidémie montre que T. asperellum et T. virens en fonction des terroirs réduisent de manière substantielle les pertesdues à la pourriture brune des cabosses ; de Dans le but d'étudier l'influence du terroir, carac- plus, ils retardent de six semaines le départ de térisé par le sol et le climat, sur la qualité du café, l'épidémie par rapport au témoin non traité.
une étude a été menée dans trois régions :région de Divo-Lakota-Gagnoa (sols sur Sélection récurrente et granites), région d'Abengourou (sols surschistes), région d'Aboisso (sols tertiaires). réciproque du caféier Robusta Les données climatiques et pédologiques L'un des volets de l'amélioration génétique de relevées sur 27 exploitations indiquent que la plu- Coffea canephora est la sélection par voie de viométrie moyenne annuelle oscille entre 1 200 croisements intraspécifiques. Elle repose sur le et 1 600 millimètres. Les plantations de caféiers croisement de deux populations différentes et sont installées sur des versants dont l'altitude ne complémentaires pour la plupart de leurs carac- dépasse pas 250 mètres ; celles d'Aboisso tères agronomiques et technologiques, le pool occupent les plus faibles altitudes. Les sols des congolais et le pool guinéen, et est centrée sur la mi-versants sont les plus cultivés. Les caractères sélection récurrente et réciproque. morphologiques sont en relation avec le substrat Environ 100 géniteurs de chacun des groupes géologique et la position topographique. génétiques guinéen et congolais ont été sélec- Les pratiques culturales paysannes des dif- tionnés sur leurs valeurs en combinaison à la fin férentes exploitations ont été analysées en rela- du premier cycle de sélection récurrente et tion avec la qualité du café. Elles concernent réciproque. Ces géniteurs sont utilisés depuis l'aspect général des parcelles, le précédent cul- 1998 par tranches de 10 à 15 dans chacune des tural, le niveau d'entretien et la production. En outre, pour permettre la caractérisation physi- polyamines et de l'éthylène dans la dégradation co-chimique et l'analyse sensorielle du café, des des souches d'embryoïdes de palmier à huile en échantillons de cerises fraîches de café ont été conservation in vitro sont émises. Ce métabo- collectés sur les différents types de parcelles lisme est sans doute à l'origine de l'induction des dans les trois régions.
perturbations liées à la variation somaclonale"mantled". L'analyse physico-chimique montre que,comparativement aux autres échantillons, le L'étude présentée ouvre de nouvelles voies de café d'Abengourou est le plus riche en caféine, le recherche sur les marqueurs précoces de cette plus riche en acide chlorogénique et le plus riche anomalie qui reste encore un handicap pour la en matière grasse. Par contre, on ne relève diffusion industrielle du matériel clonal. aucune différence quant aux taux de trigonellineet de saccharose des cafés des trois terroirs. Enoutre, contrairement au traitement du café par La meilleure densité en voie sèche, le traitement par voie humide n'af- replantation de palmier à huile fecte pas significativement les teneurs des dif- Une étude sur la production de régimes en rap- férents composés analysés.
port avec les différentes densités de plantation Les tests de dégustation, effectués sur les permet de conclure que les clones constituent le extraits aqueux d'échantillons de café torréfié et matériel végétal indiqué pour densifier les planta- moulu, ont permis de différencier les trois terroirs.
tions de palmier à huile. La densité standard de Les échantillons de café d'Aboisso présentent le plantation peut être augmentée à 164 arbres par profil de flaveur le plus équilibré, marqué par une hectare pour les clones LMC 009, LMC 022 et bonne acidité, ceux d'Abengourou sont dépréciés LMC 051 qui sont caractérisés par un moindre par des notes de vert. Les échantillons de Divo encombrement. En revanche, le clone LMC 074 sont jugés particulièrement terreux.
s'accommode de la densité standard.
Des connaissances sur Les composantes de la noix de les vitroplants de palmier à huile différents cultivars de cocotier Les vitroplants de palmier à huile, obtenus parembryogenèse somatique, constituent unmatériel végétal prometteur. La productionde vitroplants comprend plusieurs étapes dontcelle des souches d'embryoïdes.
L'effet de la durée de conservation en proliféra-tion in vitro des souches d'embryoïdes depalmier à huile sur la qualité des tissus embryo-gènes a été étudié. Les résultats montrentq u e l a q u a l ité morphogénétique des Noix de cocotier Noix de cocotier embryoïdes diminue en fonction de la durée GPY+ x GRL+ d'exposition des souches sur le milieu de culture.
On observe ce phénomène dès la septièmeannée de prolifération pour les clones les plussensibles. Le comportement des cultures de 70%des clones en est affecté. Toutefois, après 18 ans de conservation, 30 %des clones ont encore leurs souches en bon étattissulaire apparent et continuent de proliférer surle milieu de culture. Différentes hypothèses sur le Noix de cocotier Noix de cocotier rôle possible du métabolisme endogène des GRL+ x GOA+ GPY+ x GOA+ Résultats de recherche Les caractéristiques physiques de la noix de dif- Evaluation des vitroplants férents cultivars de cocotiers ont été étudiées.
L'hybride témoin PB121+ fournit le plus grandnombre de noix (16 unités par régime). Les noix Les performances agronomiques des vitroplants de cet hybride ont les poids les plus faibles, aussi d'hévéa ont été étudiées ainsi que les conditions bien pour la noix entière (1516 grammes) que optimales de transfert en champs. Différents pour ses principales composantes que sont la génotypes de ces vitroplants, dont certains de bourre, la coque, l'eau et l'amande. Les noix de grande diffusion (PB 260, IRCA 18, RRIM 600, l'hybride GPY+ x GRL + ont les poids les plus PB 280), ont été comparés aux plants greffés élevés, aussi bien pour la noix entière (2309 grammes) que pour ses principales com- Dans l'ensemble, les vitroplants d'hévéa se posi- tionnent comme un matériel de plantation La composition chimique de l'amande de coco prometteur, permettant une croissance plus mature de quatre hybrides a été étudiée. Le taux vigoureuse et une production plus forte que celle de matière sèche varie de 44 à 52%. La teneur des plants greffés classiques (amélioration de en huile de l'amande varie 69 à 71%. Le taux de 25% pour PB 260 après 5 ans, 32% pour protéines varie de 23 à 26 %. L'hybride GRL+ x IRCA 18 et 47% pour RRIM 600 après 4 ans).
GOA+ contient plus de sucres totaux (39%) queles trois autres hybrides alors que le témoinPB121+ a le plus faible taux (25 %). Incidence des Loranthacées Comparaison de clones d'hévéa Les Loranthacées sont des plantes parasites qui cultivés à grande échelle poussent sur les hévéas. Les dégâts qu'ellesprovoquent varient suivant les clones, le stade de Trois essais sont menés à grande échelle pour développement des arbres, le nombre de touffes comparer de nouveaux clones au clone GT1.
de la plante parasite et la durée de présence des Dans chaque essai, cinq clones sont testés.
épiphytes sur l'hévéa. Après 10 campagnes d'exploitation en saignée La présence d'au moins trois touffes de cette descendante, les résultats suivants sont plante réduit la production. Par contre, la grosseur des hévéas n'est pas influencée par l'at- Dans le premier champ, le classement fait sur la taque des Loranthacées base des paramètres physiologiques et Les espèces Phragenthera capitata, Tapinanthus sp., agronomiques pourrait être le suivant : IRCA 101, Globimetula sp., ont été observées sur les IRCA 209, GT1, PB 255, PB 311 et PB 312. Il faut hévéas, avec une prédominance des deux noter que les deux premiers clones manifestent premières. Les clones GT1, PB 217, PB 235 un taux de sensibilité à l'encoche sèche plus semblent considérablement affectés par les élevé que le GT1.
Dans le second champ, le classement fait sur la Une enquête, menée dans les périmètres hévéi- base des paramètres physiologiques et coles a permis d'éveiller la conscience des agronomiques pourrait être le suivant : IRCA 109, planteurs sur l'importance des Loranthacées.
IRCA 427, IRCA 229, GT1, IRCA 122 et PB 330.
Celles-ci présentent une menace sérieuse dans Dans le troisième champ, le classement fait sur la certaines régions et nécessitent des actions de base des paramètres physiologiques et lutte curative alors que, dans les régions où la agronomiques pourrait être le suivant : IRCA 331, culture d'hévéa est récente, les plantations sont GT1, PB 310, PB 280, IRCA 202 et IRCA 707. Le encore indemnes. Notons que les arbres de forêt, clone PB 310 aurait pu être un clone d'avenir fortement attaqués, représentent des sources n'eût été sa sensibilité très forte à la casse et à d'infestation pour les plantations d'hévéas.
l'encoche sèche.
Sensibilité des clones d'hévéa 69 lignées et variétés sont reconstituées et formentla base du matériel utilisé pour la création de à l'encoche sèche variabilité, puis de sélection variétale. En fonction de leur sensibilité au syndrome de La création de variabilité par la sélection récur- l'encoche sèche, cinq groupes de clones d'hévéa rente fait intervenir 16 parents ayant des carac- sont constitués : le clone IRCA 41 est très peu téristiques complémentaires. De 2004 à 2006, il a sensible, les clones PB 217, AF 261 et RRIM 712 été créé successivement des hybrides '2 parents', peu sensibles, les '4 parents', '8 parents' et '16 parents'. Les hybrides '16 parents' constituent la finalité de ce croisement. Le test des hybrides pour déterminer les plus performants sera effectué en campagne 2007/2008. La sélection des lignées perfor- mantes commence après ce test. Six variétés vulgarisées peu avant la crise de 2002 ont fait l'objet de tests de comportement variétal en milieu paysan. En effet, six nouvelles les clones PB 260 vagues de ces variétés dont la confirmation était Syndrome de l'encoche sèche chez l'hévéa en cours en 2002 ont été multipliées sur de petites surfaces (stade G2). Pendant la dernière sensibilité au syndrome de l'encoche sèche des campagne 2006-2007, les tests variétaux con- clones est positivement corrélée à la durée d'ex- duits en milieu paysan confirment le bon com- ploitation, à la fréquence de stimulation et à la portement général au plan agronomique et vis-à- vis des principaux ravageurs des nouvellesvagues variétales que sont X442 B et W448 B Des connaissances sur dans la zone couverte par la CIDT et W471 B etX501 dans la zone couverte par Ivoire Coton.
l'embryogenèse somatique de Suivi du parasitisme du La technique d'embryogenèse somatique in vitro cotonnier en milieu paysan est étudiée chez Hevea brasiliensis. Les pre-miers résultats montrent que, à l'exception des Les analyses des relevés parasitaires de cette téguments externes, tous les explants sont cal- campagne ont permis de noter la nature et la logènes, quels que soient le clone et le milieu de pression parasitaire dans les différentes zones culture. Sur neuf milieux testés, quatre se sont de production cotonnière. Ainsi, les chenilles car- montrés embryogènes. pophages, Helicoverpa armigera, Earias insulana, Les explants issus de coupes de gynécée des Diparopsis watersi, Pectinophora gossypiella et clones PB 260 et PB 280 ont été embryogènes.
Cryptophlebia leucotreta ont manifesté comme Selon le milieu et le clone, le taux de cals d'habitude leur présence sur l'ensemble des embryogènes obtenu varie de 8 % à 17 % et le zones cotonnières. Pour ce qui concerne les taux d'embryogenèse de 16 % à 60 %. piqueurs suceurs, il a été noté la présence relative-ment importante des jassides Jacobiella fascialis, Les téguments internes du clone PB260 se sont des pucerons Aphis gossypii, des acariens montrés également embryogènes avec des taux Polyphagotarsonemus latus, des mirides Lygus compris entre 69 % et 90 %.
vosseleri et des mouches blanches Bemisiatabaci. Mise au point de variétés Les insectes phyllophages tels les altises performantes de cotonnier Podagrica spp. et les chenilles enrouleuses desfeuilles Syllepte derogata ont marqué leur appari- La reconstitution du patrimoine génétique du tion dans plusieurs localités. De façon par- cotonnier perdu du fait de la guerre est com- ticulière, de très fortes infestations dues à mencée depuis 2003/2004. Présentement, H. armigera ont été notées dans les zones Résultats de recherche cotonnières Ivoire Coton. Ce ravageur, qui était heterophylla (29,5%), Rottboellia cochinchinen- jusque là bien contrôlé par les programmes de sis (16,4%) et Ipomoea eriocarpa (15,3%). gestion de la résistance à H. armigera mis en Le désherbage chimique est pratiqué par 58,2% place depuis 1998, a fait cette année une pro- des paysans. Près de la moitié (49,1%) des paysans enquêtés a utilisé Cotodon Plus Gold,l'herbicide le plus employé en 2006.
Les pertes dues aux ravageurset l'efficacité du programme de Bien conserver les protection vulgarisé fruits de la passion Les pertes de récolte sont évaluées sur trois Une étude est menée pour comparer deux tech- postes d'observation : Séguéla, représentant la niques de conservation des fruits de passiflore zone cotonnière Sud, Boundiali, la zone coton- Passiflora edulis Sims, la conservation à la tem- nière Nord et Odienné, la zone cotonnière Nord- pérature ambiante (30°C) et celle au froid (9°C).
Ouest. Le dispositif met en comparaison lesessais réalisés en semis précoces (décades dejuin) et ceux en semis tardifs (décades de juillet).
Les données obtenues confirment bien que, dansl'ensemble, les pertes de récolte dues auxravageurs sont plus importantes sur les semistardifs (46 %) que sur les semis précoces (39 %).
Les résultats indiquent également que les pertesde récolte sont plus importantes en zone sudcotonnière qu'en zone nord. Les niveaux d'efficacité du programme de pro-tection phytosanitaire vulgarisé ont été déter-minés avec un dispositif d'essais identique. Le Fruits de la passion conservés pendant 14 jours dispositif met en comparaison les essais réalisés à 30°C (à gauche) ou à 9°C (à droite) en semis précoces (décades de juin) et ceux ensemis tardifs (décades de juillet). Les résultats montrent que le froid ralentit le Les données obtenues confirment bien que, dans processus de dégradation de l'épicarpe des l'ensemble, le niveau d'efficacité de la protection fruits. Toutefois, pour que l'épicarpe du fruit garde phytosanitaire est plus important sur les semis son attrait (fruits lisses et de couleur verte), la précoces (88.6%) que sur les semis tardifs durée de conservation ne doit pas excéder (78.7%). Les résultats indiquent, qu'inversement 14 jours. En outre, lorsque la récolte est effec- aux pertes de récolte, la protection phytosanitaire tuée à maturité physiologique, le mûrissement se devient plus efficace en zone nord cotonnière poursuit au cours de la conservation : la teneur qu'en zone sud cotonnière.
en vitamine C de la pulpe augmente au cours dela conservation. Du fait de la meilleure tenue de La flore adventice du cotonnier la vitamine C au froid, les fruits conservés à 9°Cen sont plus riches. De plus, les fruits conservés Plus de 500 relevés floristiques ont été effectués à 30°C contiennent plus de sucres totaux et ceux dans les zones cotonnières en 2006 et ont per- stockés à 9°C plus d'acidité.
mis de déterminer l'aire géographique et ladominance relative des principales adventicesde la flore. Les plus fréquentes des 60 espèces de mauvais-es herbes rencontrées sont Ageratum cony-zoides (40,3%), Digitaria horizontalis (34,0%),Commelina benghalensis (30,6%), Euphorbia La fertilisation des cultivars la fumure minérale nettement mieux queDanané. Par ailleurs, avec un rendement de 1,44 tonne à l'hectare, Danané se distingue Le riz est la céréale la plus consommée en Côte comme le cultivar le plus productif, Kamianga d'Ivoire. Pourtant, la production nationale couvre n'ayant produit que 0,88 tonne à l'hectare. La à peine la moitié des besoins de la population, poursuite de cette expérimentation s'avère nécessitant l'importation de grandes quantités de essentielle pour obtenir des résultats convaincants.
riz. En outre, il existe au plan local des cultivarsde qualités organoleptique et technologique com- Des légumineuses pour améliorer parables, voire supérieures, à celles du riz deluxe importé. Malheureusement la production est le rendement du riz pluvial en deçà de la demande.
Cultiver une légumineuse avant le riz pluvial peutpallier l'apport d'engrais minéral, trop onéreuxpour les producteurs. Un essai a permis de levérifier. Les cultures de riz ont été réalisées après dif-férents précédents culturaux : jachère naturelle,riz, soja inoculé, soja non inoculé et niébé. Sans apport d'engrais azoté complémentaire, lescultures de riz ayant les précédents légu-mineuses et jachère naturelle ont donné des ren-dements supérieurs à celle ayant le précédentriz. Le supplément de production a atteint, parhectare, 380 kilos de paddy avec le précédentsoja inoculé, 196 kilos avec le précédent sojanon inoculé, 112 kilos avec le précédent niébé et104 kilos avec le précédent jachère naturelle. Variété traditionnelle de riz à maturité En outre, les essais de cette année ont confirméqu'une culture de pois d'Angole (Cajanus cajan) En vue d'améliorer, par la fertilisation minérale, le de 12 mois, comme légumineuse de couverture rendement de deux cultivars traditionnels prisés gérée en mulch, dans les systèmes traditionnels (Danané et Kamianga), un essai a été mené. Les à base de riz pluvial Nerica 1 permet d'améliorer résultats montrent que la fumure minérale a rac- significativement les rendements du riz et de courci de 3 jours le cycle semis-50 % floraison réduire la pression des mauvaises herbes. des cultivars locaux. La fertilisation a accru lahauteur de la plante de 20 % et amélioré lenombre de talles productives de 16 %. Mais, Etude des systèmes de dans les conditions de réalisation de cette production à base de riz pluvial expérience, elle n'a eu aucune influence signi-ficative sur la productivité de ces variétés tradi- Malgré les efforts réalisés par l'Etat ivoirien pour atteindre l'autosuffisance alimentaire en riz, les Les performances imputables aux engrais rendements de cette culture ont faiblement varié minéraux sont estimées à 14% pour le cultivar au niveau national, de 1,2 à 1,5 tonne par hectare Danané et 46 % pour le cultivar Kamianga. Ces entre 1985 et 2000. Le riz pluvial, qui couvre plus valeurs indiquent que Kamianga tend à valoriser de 90 % des terres emblavées pour la riziculture, Résultats de recherche est largement dominé par les variétés tradition- panachure jaune a été observée dans presque nelles dont les rendements sont très faibles, de toutes les zones visitées : 86,4% des bas-fonds l'ordre de 0,80 tonne par hectare. visités sont infectés. Des points chauds de la Une étude sur les systèmes de production à base maladie sont identifiés à Daopa et Guibéroua et de riz pluvial en zone forestière de Côte d'Ivoire a été menée en 2005 et 2006 dans les villages de Concernant les graminées présumées hôtes du Godoua, Digbam et Tézié, dans la sous-préfec- RYMV, l'espèce Echinocloa crus pavonis est la ture de Saïoua. plus représentée dans les bas-fonds. Les Les exploitantes, mariées pour la plupart (82%), espèces E. colona et E indica sont peu sont rarement propriétaires (22%). Les princi- fréquentes sauf à Diégonéfla où l'espèce pales sources de financement pour la production E. colona est relativement abondante. Une de riz sont le cacao, les autres cultures vivrières analyse multivariée permettra d'établir les cor- et légumières (banane plantain, aubergine, rélations entre les facteurs étudiés et la maladie. gombo), la production animale (porc) et les Parmi les variétés améliorées homologuées, activités annexes (petit commerce). Une typolo- Bouaké 189 s'est avérée sensible à la panachure gie des exploitations est proposée. Elle est basée jaune, alors que la variété WITA 8 a montré une sur le statut foncier, les superficies cultivées, la bonne tolérance. force de travail salarié et la durée de mise en En outre, des génotypes de riz irrigué promet- teurs pour la résistance à la panachure ont étéidentifiés. Ceux-ci seront mis en évaluation dansd'autres points chauds de la panachure jaune en La panachure jaune du riz Côte d'Ivoire, notamment à Daloa.
en Côte d'Ivoire La panachure jaune est actuellement la con- Des gènes de résistance au virus trainte pathologique la plus préoccupante pour laculture du riz aquatique en Côte d'Ivoire. En effet, de la panachure jaune du riz cette maladie virale est présente dans toutes les Vingt six lignées transgéniques de riz exprimant zones de riziculture irriguée et de bas-fond du la capsule virale, l'antisens de la capsule, la cap- pays. Les pertes de récolte qu'elle provoque sule tronquée de la séquence NLS (signal compromettent gravement la production d'adressage nucléaire) et l'ARNm ont été nationale déjà très déficitaire. évaluées pour la résistance au RYMV en même Les enquêtes menées cette année dans les temps que six variétés non transgéniques ser- régions de Tiassalé, Gagnoa et Oumé montrent vant de témoins. Les résultats du test DAS- que la pression de la panachure jaune dépend ELISA ont permis de distinguer trois types de davantage de la sensibilité de la variété cultivée plantes ou lignées (A, B, C). Le groupe A com- que des pratiques paysannes. L'incidence de la prend des lignées pour lesquelles l'accumulation maladie varie d'une rizière à l'autre. La virale est faible ; il est composé des lignées detype ARN messager, de type ARN antisens et lesvariétés témoins résistantes au RYMV. Lesplantes du groupe B, pour lesquelles l'accumula-tion virale est moyenne, regroupent uniquementles varietés témoins. Les plantes du groupe C,pour lesquelles l'accumulation virale est trèsélevée, regroupent les lignées transgéniquesexprimant la protéine de capside ou la formetronquée de cette protéine. Il est clairement apparu que, chez les plantes quiexpriment uniquement l'ARN messager de lacapsule virale ou l'ARN antisens, il existe un délai Symptômes de panachure jaune au champ d'une semaine avant l'infection. Ces plantes Evaluation d'hybrides de maïs répliquent le virus à des taux très faibles par rap- de bonne qualité protéique port au témoin TP309 non transgénique.
Par contre, les lignées transgéniques exprimant Le maïs de bonne qualité protéique, riche en la protéine de capside et celles exprimant la cap- acides aminés essentiels, la lysine et le trypto- sule virale tronquée de la séquence NLS sont phane, est particulièrement intéressant pour l'ali- particulièment sensibles et accumulent le virus à mentation humaine et l'alimentation animale.
des niveaux très élevés.
Trente six variétés hybrides de maïs riches enprotéines de qualité ont été évaluées à Gagnoa.
Ces résultats suggèrent que l'expression de Quinze hybrides étaient indemnes de maladies l'ARN messager ou l'antisens de la capsule virale et ont eu des rendements de 1 500 à 2 300 kilos induit une résistance modérée; alors que l'ex- pression de la capsule virale entière ou tronquéeest activatrice de l'infection.
Deux pools (jaune et blanc) seront formés. Leshybrides identifiés seront croisés à l'intérieur dechaque groupe pendant la campagne prochaine Calendrier cultural du riz et du pour créer des populations de maïs riche en pro-téines de qualité.
A la station de Gagnoa, la première saison de Du maïs à haute qualité protéique pluies de l'année 2006 a été marquée par despluies fréquentes, suffisantes pour les cultures pour nourrir des porcelets de premier cycle de maïs et de riz. Le mois de L'introduction du maïs de bonne qualité protéique mai a été très pluvieux avec 297 mm sur 20 jours dans l'alimentation des porcelets et des poulets de pluies. Ces pluies abondantes et bien répar- de chair permettrait d'améliorer la qualité des ties ont permis d'obtenir de bonnes productions rations distribuées aux animaux.
de maïs et de riz au premier cycle. En revanche, Des porcelets Large White, nourris, après la deuxième saison des pluies a été très pertur- sevrage, pendant deux mois avec ce maïs bée par l'arrêt précoce des pluies dès le mois de présentent un indice de consommation de 5.7, novembre, ce qui a entraîné des productions très inférieur de 2.6 points à celui des porcelets faibles de maïs et de riz en second cycle.
nourris avec du maïs ordinaire. Les porcelets Les observations de la répartition annuelle des tranforment mieux l'aliment à base de maïs QPM pluies au cours des trente dernières années per- que l'aliment à base de maïs ordinaire.
mettent de faire les recommandations suivantesaux agriculteurs de la région de Gagnoa.
Production de semences de maïs Semer sur les plateaux et les hauts de versant enmars des variétés de riz et de maïs de cycle Un essai a permis de produire des semences de moyen (100 à 120 jours) qui seront récoltées en pré base et des semences de base de variétés juillet et août, période peu pluvieuse.
Pour la deuxième saison très courte et moins plu-vieuse, semer dès le début du mois de septembredes variétés de cycle court (75 à 90 jours) sur lesbas de versant et des variétés de cycle moyen(100 à 120 jours) en bas-fonds. Ces culturescombleront le déficit pluviométrique fréquent dela deuxième saison avec l'eau de la nappe phréa-tique peu profonde et donneront des productionsraisonnables récoltées en décembre et janvier,période de saison sèche. Epis de diférentes variétés de maïs Résultats de recherche améliorées pour les besoins de recherche et pour La collection in vitro d'ignames a pour objectif la la vulgarisation.
conservation des accessions et la production de Cinq variétés ont été multipliées, dont trois riches plants sains. Elle comprend 292 accessions. On en protéines de qualité : OBATANPA (MPR) ; a observé en 2006 un taux de perte de 17% due aux maladies et aux retards au repiquage. DMR-ESR-W (MPR) et EV8766-SR (MPR). Pourchaque variété semée, environ 400 plants ont été . et celle de manioc A la récolte, 200 à 250 épis qui représentent par- La collection vivante compte 331 accessions.
faitement la variété ont été sélectionnés pour for- L'incidence de la mosaïque est importante (93 % mer la semence de pré base. Le mélange de la des plants virosés en 2005 contre 85% en 2003).
même quantité de graines de chaque épi sélec- Le matériel végétal introduit par l'IITA, intégré à la tionné constitue les semences de base. Les collection, qui comprend 82 variétés dont 24 variétés semences de pré base serviront pour les travaux à chair colorée, est en évaluation. de recherche et les semences de base seront La culture in utilisées pour la production de semences com- vitro permet merciales en milieu paysan.
Les semences commerciales des quatre variétés (EV99QPM, DMRESRY, OBATANPA, POOL18) ont été produites en milieu paysan. A la récolte, les épis qui représentent parfaitement la variété sont sélectionnés. Les semences sont traitées avec des insecticides et fongicides avant stockage. Environ 13 tonnes de semences de maïs ont été produites par les paysans. Ces semences serviront à couvrir les besoins dans la zone de production. cochenilles).
Pour l'expéri-menter, 125 La collection d'igname La conservation des acquisitions au champ et leur caractérisation vise la préservation de la Culture in vitro du manioc six variétés et diversité génétique pour son utilisation en sélec- repiqués dans les tubes à essai contenant les tion. La conservation des ressources génétiques milieux de culture. Tous les méristèmes repiqués de l'igname, qui se reproduit essentiellement par n'ont pas développé de vitroplants. Par contre, de voie végétative, est délicate et les pertes nombreux cals ont été obtenus à partir de tous les annuelles sont élevées. explants mis en culture.
Sur les 89 accessions de D. cayenensis-D. rotun-data, 86 ont été préservées, soit un taux de pertede 4 %. Chez les D. alata par contre, la collection Sélection participative s'est enrichie d'une accession et les numéros de clones d'igname existants ont tous été préservés.
La sélection participative associe les paysans au L'analyse statistique des données de la collection processus d'évaluation et de sélection de nou- au champ permet de conclure que, au sein des velles variétés d'igname et permet de sélectionner D.cayenensis-D. rotundata, les clones qui des variétés performantes, ayant de bonnes fleurissent ont un rendement élevé et donnent qualités organoleptiques qui seront facilement de gros tubercules tandis que ceux qui ont beau- adoptées par les producteurs.
coup de tiges par pied donnent beaucoup depetits tubercules.
Ainsi, 39 paysans ont participé à la sélection de10 clones de Dioscorea alata et de 10 clones de D. cayenensis-D. rotundata. Les résultats En Côte d'Ivoire, les légumes feuilles constituent montrent que les clones améliorés de Dioscorea un aliment traditionnel des populations. Une rotundata produisent plus que le cultivar local étude en cours consiste à caractériser, dans les Gnan. Chez les D. alata, la variété locale témoin zones urbaines et périurbaines d'Abidjan et de Florido a obtenu un rendement meilleur que les Yamoussoukro, les systèmes traditionnels de quatre clones nouvellement introduits. En outre, production des légumes feuilles. les paysans ont particulièrement apprécié la Les espèces de légumes feuilles rencontrées qualité organoleptique de trois clones améliorés de sont les mêmes à Abidjan et à Yamoussoukro.
D. alata (TDa 98/01176, TDa 00/00171 et C18).
Ces espèces sont identifiées sous environ20 dénominations locales. Cinquante six acces- sions appartenant à 14 espèces de légumesfeuilles traditionnels ont été collectées dans les pour diffuser rapidement différents périmètres maraîchers de les nouveaux clones d'ignames Yamoussoukro et d'Abidjan. Elles ont été multi-pliées à la station expérimentale du CNRA à La technique des mini fragments permet de pro- Anguédédou. Il s'agit de la morelle noire, la duire rapidement des semenceaux sains baselle, l'oseille de Guinée, l'amarante blanche d'ignames et ainsi de diffuser rapidement de et l'amarante rouge, la célosie, le kinquéliba, le nouveaux clones sélectionnés. L'une des con- basilic, le gombo, la corète potagère et le vernonia.
traintes à la production de l'igname est en effet ladifficulté d'obtenir du matériel de plantation de S'agissant des pratiques culturales, les légumes qualité. Il a été prouvé que des tubercules entiers feuilles sont produits toute l'année dans les de 150 à 200 grammes constituent un matériel zones urbaines et uniquement en saison des de plantation aussi bon que les grosses boutures pluies dans les zones périurbaines. L'oseille de de 500 à 1000 grammes. guinée et la corète potagère sont produites encultures pures. Mais les associations sont Cette technique, qui permet d'accélérer la pro- duction du matériel de plantation, a été mise enpratique en milieu villageois. Ainsi, dix huit L'emploi des engrais et des pesticides semble paysans ont été formés et sept clones (six de systématique dans la production des légumes D. alata et un D. rotundata) ont été introduits en feuilles. Les plantes sont cultivées à forte densité sur les planches. Pour améliorer ce système deproduction, il est nécessaire de déterminer ladensité appropriée de semis ou de repiquage, Les légumes feuilles cultivés d'améliorer l'utilisation des engrais et des pesti- à Abidjan et Yamoussoukro cides et d'évaluer les systèmes d'associationsculturales.
Evaluation de cultivars d'aubergine africaine Une collection de 54 cultivars d'aubergine dediverses origines collectées sur différentsmarchés de Côte d'Ivoire a été constituée. Sixcultivars ont été évalués. Il s'agit de deux culti-vars de type N'drowa (Solanum aethiopicumGilo), deux cultivars de type Gbokouman(Solanum macrocarpon) et deux cultivars de typeKlongbo (Solanum aethiopicum Gilo-anguivi).
Avec un rendement net de 28 à 48 tonnes parhectare, les cultivars de types N'drowa et Cuture en vrac de légumes feuilles Résultats de recherche Klongbo ont été plus productifs que les cultivars Pour le fosétyl-Al, fongicide systémique, les de type Gbokouman qui sont sensibles au applications répétées en cours de végétation et après l'induction florale entraînent une très forte L'étude devra se poursuivre avec la purification présence de résidus dans le fruit.
des germoplasmes, la caractérisation des racesde bactéries impliquées dans le flétrissement desplants et la détermination de la chenille Des légumineuses alimentaires responsable des dégâts sur les cultivars de en zone de bas-fond types N'drowa et Klongbo.
Sélection de variétés de piment Quatre lignées de piment fort Capsicum spp.
introduites de l'AVRDC et identifiées en 2005comme ayant un rendement élevé et un faibleniveau de sensibilité aux maladies et ravageursont été à nouveau testées. Les résultats ont confirmé ceux obtenus l'annéeprécédente. Selon la variété, les rendementsvarient de 11,4 à 6,7 tonnes par hectare. Desessais portant sur la fertilisation, la densité derepiquage, la période de semis, des tests multi-locaux en milieu réel ainsi que des tests dedégustation devraient compléter cette évaluation.
Cultures de soja et de niébé dans un bas-fond Etude des résidus de fongicides En vue de diversifier les sources de revenus des dans les fruits d'ananas exploitants rizicoles et d'améliorer la productivitédu riz de bas-fond, le comportement de deux Pour se conformer aux normes de résidus de légumineuses, le niébé (Vigna unguiculata) et le pesticides autorisées par l'union européenne, soja (Glycine max) a été étudié dans le bas-fond l'application en cours de végétation (de la planta- de la station de recherche de Gagnoa.
tion à la fructification) de différentes moléculesfongicides (manèbe, fosetyl-Al et mancozèbe) a L'étude montre qu'il est possible de produire des été étudiée chez deux producteurs d'ananas du légumineuses alimentaires dans les bas-fonds sud-est de la Côte d'Ivoire. pendant la période sèche de l'année. Du point devue du rendement, de la quantité de biomasse et Les résultats montrent que l'application de de la durée du cycle de culture, le soja inoculé et manèbe antérieure à l'induction florale entraine la le niébé ont été meilleurs que le soja non inoculé.
présence de résidus dans les fruits à des tauxinférieurs à 0,05 milligrammes par kilo. Par Cependant, pour des régions à saison sèche contre, l'application de manèbe postérieure à courte comme celle de Gagnoa, il est recom- l'induction florale comporte des risques de mandé de caler le cycle de développement de présence de matière active ou de ses dérivés ces légumineuses dans la période de décembre dans les fruits à des taux élevés. Il est conseillé à mars, de cultiver les légumineuses sur des bil- d'appliquer le fongicide uniquement en cours de lons de 30 à 40 centimètres de hauteur et végétation avant la date de l'induction florale.
de cultiver des variétés de riz à cycle court. Lesplantes pourront ainsi bénéficier de l'humidité De la même manière, l'application de mancozèbe résiduelle des sols en étant à l'abri d'éventuelles après l'induction florale risque d'entraîner la inondations dues aux pluies.
présence de la matière active ou de ses dérivésdans les fruits à la récolte. Cultiver des espèces Chez Ricinodendron heudelotii, le trempage desgraines dans l'eau pendant 72 heures améliore la alimentaires spontanées levée (80% de graines levées). ConcernantIrvingia gabonensis, les graines semées sanscoque ont présenté les meilleurs taux de levée(51%).
Les résultats montrent en outre que, chez cesespèces, les stades de développement (florai-son, fructification, feuillaison) connaissent unegrande variabilité dans le temps. En effet, cer-tains arbres ne fructifient pas chaque année ouprésentent ces stades à des périodes différentesde l'année.
En outre, en association avec l'igname, Irvingiagabonensis obtient, après six mois de culture, unmeilleur rythme de croissance et un meilleur tauxde survie à la densité de 625 pieds par hectare,qu'à la densité de 312 pieds par hectare.
La germination des fruits La période optimale de germination du fruit chezle rônier a été étudiée. Deux types de tests degermination ont été conduits : l'un in vitro surdeux milieux de cultures différents et l'autre enchamp avec divers traitements. Houppier de Irvingia gabonensis Les fruits sauvages des formations végétalesforestières sont largement consommés par lespopulations, en particulier les graines d'Irvingiagabonensis et de Ricinodendron heudelotii. Cesplantes spontanées ne sont pas cultivées par lespopulations. Pourtant, la biodiversité des plantessauvages des forêts est menacée par l'exploita-tion industrielle des forêts et par l'agricultureitinérante. Pour permettre la domestication et la Coupes transversales et longitudinales de fruits de culture de ces plantes, l'étude de leurs stades de ronier à différents stades de développement développement est entreprise. Ainsi, des prospections ont permis de repérer Les embryons provenant de fruits matures non des arbres semenciers des deux espèces mûrs ainsi que ceux issus de fruits sénescents Irvingia gabonensis et Ricinodendron heudelotii. (dernier stade de mûrissement) ont germé sur les Chez ces espèces, l'apparition et le développe- deux milieux de culture testés. Il en est de même ment des fruits sont étalés dans le temps. Mais les pour les fruits des différents stades de essais montrent que seuls les fruits à pleine matu- développement mis à germer en champ.
rité permettent d'obtenir des semences viables.
Pour les autres stades, la coque de la grainen'étant pas assez solide, la décomposition de l'en-docarpe atteint les cotylédons (pourriture du noyau).
Appui au développement Expérimentation Dix produits phytosanitaires testés pour six firmes.
Production de boutures de Gliricidia sepium, légumineuse fixatrice d'azote, pour les associeraux cacaoyers dans les plantations paysannes à Oumé. Production de semences de pré-base de cinq variétés de riz à la demande du PNR.
Production communautaire de semences commerciales de variétés améliorées de maïs enmilieu paysan.
Formation du personnel de SODEFOR à l'expérimentation et à l'utilisation du logiciel d'analyse technologiques Formation des producteurs de banane à la lutte contre le charançon noir.
Participation à la formation des agents de la société de développement du cacao du Camerounaux itinéraires techniques du cacaoyer.
Appui à M. Affif Saba, opérateur économique à Yamoussokro, sur l'utilisation de la techniquede l'inversion hormonale des sexes des larves dans une ferme piscicole. Exploitation des données pluviométriques du complexe sucrier SUCAF/Ferké dans le but dedéterminer la période optimale d'irrigation.
Réalisation du diagnostic latex industriel et des prévisions de production de caoutchouc sur dixannées à la Compagnie Hévéicole de Cavally. Participation à l'évaluation des actions d'encadrement des opérateurs de la filière hévéa.
Etude de l'incidence du Cucumber Mozaic Virus CMV dans les bananeraies de la SCB. Evaluation des techniques de replantation cacaoyère mises en place entre 2004 et 2005 dansle cadre du projet STCP.
Bilan sanitaire des campagnes mangues des trois dernières années avec la direction de laProtection des végétaux et de la qualité du MINAGRI et l'Inspection phytosanitaire. Prospection des parcelles de canne à sucre SUCAF-CI à la recherche d'éventuelles nouvellesmaladiesParticipation à l'atelier national de validation du rapport d'évaluation des besoins en renforce-ment de capacités sur la biodiversité. Participation au comité scientifique de la cellule de crise mise en place par le gouvernementsuite au déversement d'hydrocarbures en mer au large de Jacqueville.
Participation à la réunion du sous comité "Poissons et produits de mer" du codex alimentarius.
Participation au comité de réflexion du ministère de la Production animale et des ressourceshalieutiques sur la définition de nouvelles propositions à l'union européenne sur les accords depêche.
Participation à la consultation Intergouvernementale régionale des experts sur l'établissementet l'harmonisation des normes africaines pour l'amande et le beurre de karité.
Participation à la rencontre pour la révision du plan d'action régional de promotion de la biotech-nologie et de la biosécurité de la CEDEAO.
Participation à l'atelier de l'Union africaine sur la position africaine sur les OGM. Participation à l'atelier de validation du projet FAO sur le renforcement des capacités enbiosécurité de la Côte d'Ivoire. Participation à l'atelier d'examen du cadre d'évaluation environnementale du projet régional debiosécurité en Afrique de l'Ouest.
Participation à trois ateliers de réflexion sur la promotion des entreprises de semences de basedans les pays francophones de l'Afrique subsaharienne.
Participation au séminaire sur le suivi du processus d'analyse des politiques et stratégiesnationales de transport et de réduction de la pauvreté.
Coopération et partenariat scientifique Thématique de collaboration Expérimentation de produits contre les insectes et champignons du bois Système de production de semences à base communautaire Caractérisation des populations locales de volailles de l'espèce Gallus gallus Expérimentation de produit phytosanitaire en culture de bananier Production de semences de maïs en milieu paysan AVRDC-ADRAO Amélioration des productions maraîchères en Afrique de l'OuestBALTON SNES Expérimentation de produits nématicides Bayer/Cropscience Expérimentation de produits phytosanitaires sur les insectes ravageurs du cotonnierCABI Contrôle de la dégénérescence du système vasculaire du caféier (trachéomycose) Expérimentation de produits phytosanitaires en stimulation de l'hévéaExpérimentation de produits phytosanitaires sur les insectes ravageurs du cotonnier Amélioration et qualité de la production du cacao CIDT, Ivoire Coton Production de semences et renouvellement des variétés de cotonnierCIRDES Accord-cadre de coopération en matière de recherche agricole.
COGENT / GCDT Régénération de 50 accessions de cocotierCTA Mise en place d'un réseau Service Qestions Réponses Afrique côtière Darwin initiative Recherche sur les semences forestières d'espèces communautaires Dow Agroscience Evaluation de l'efficacité des protéines BT sur les larves de Cryptophlebia leucotetraFAO Stratégie nationale pour la gestion de la biosécurité Production de matériel végétal amélioré de cacaoyer Suivi des cercosporioses du bananierAmélioration de la productivité de l'hévéa en saignée inverséeDétection et prévention des encoches sèches chez l'hévéaAugmentation de la production de caoutchouc par stimulation au gaz éthylèneSystème d''exploitation de l'hévéa compensant le manque de main d'oeuvre pour saigner l'hévéaLutte contre les Loranthacées en plantations d'hévéaTechniques culturales de replantation de l'hévéa sans incidence du FomesIncidence du Fomes sur l'association culturale hévéa/maniocAdaptation des clones d'hévéa en zones marginalesAssociation culturale hévéa/Thaumatococcus Sélection, protection, transformation, étude de la filière de la banane plantain Production et commercialisation de légumes feuillesCaractérisation des peuplements de karitéReproduction d'espèces piscicoles pour le peuplement des petits barrages du nord de la Côte d'Ivoire Technologies améliorées de l'igname en Afrique Occidentale et centraleProduction et utilisation de variétés de maïs riches en protéines de qualitéMaïs tolérant au striga Utilisation et conservation du germoplasme de cocotier Accord-cadre de coopération scientifique et technique (Cameroun) MHS Consulting Conception du contenu scientifique de la Maison du chocolat et du cacaoMINAGRI Contamination du cacao par l'ochratoxine A Amélioration de la qualité et de la commercialisation du Robusta par l'utilisation des cafés terroirs Protection des obtentions végétales Production de semences communautaires en milieu paysan Renforcement de la capacité professionnelle des agents et appui technique Conformité clonale des jardins à bois de greffe Détection du CMV dans les plantations de bananiers Développement de la filière cocotier en Côte-d'Ivoire Renforcement des capacités du personnel Gestion des légumineuses sur parcelles de régénération cacaoyère Expérimentation de produit phytosanitaire en culture de bananier Développement de la production sucrière en Côte d'Ivoire Valorisation des graines oléagineuses (coton, soja, karité, etc.) Utilisation des pesticides en culture de fruits et légumesPromotion durable et commercialisation des légumes traditionnels en zone urbaine et peri-urbaine Production et utilisation de variétés de maïs riches en protéines de qualité Stagiaires accueillis en 2006 Café, cacao, cola Riz, maïs, mil, sorgho Cultures maraîchères et protéagineuses Systèmes agaires en zone de forêt Elevage, pêche et aquaculture Conservation et transformation A ces 55 étudiants, s'ajoutent 34 thésards ayant poursuivi leurs activités en 2006. Cours dispensés en 2006 Total (heures)
Participation des enseignants-chercheurs aux activités de recherche du CNRA En 2006, un enseignant chercheur de l'université a été impliqué dans le programme derecherche sur la palmier à huile du CNRA.
Information scientifique et technique La revue Sciences et Nature, fruit de la collaboration entre le CNRA et l'univer-
sité d'Abobo-Adjamé, a la reconnaissance scientifique du Conseil africain et mal-gache pour l'enseignement supérieur CAMES. Deux numéros ont été publiés en 2006 ments et bulletinspubliés Le CNRA en 2005, - trois numéros du bulletin CNRA Info, - trois numéros du bulletin Le Partenaire de l'ANADER, - les rapports scientifiques et de gestion de la société.
De nouvelles fiches techniques Des nouvelles fiches techniques sur les cultures et lestechnologies mises au point par le CNRA ont étéproduites. Elles portent sur la culture de l'hévéa, dupalmier à huile, du cocotier, du coton, du maïs et sur lescultures vivrières associées à l'hévéa.
Le service questions-réponse (SQR) répond aux demandes des utilisateurs en informations scientifiques et techniques dans le domaine agricole. Ainsi, 800 questions ont été posées en 2006 par des étudiants (38%), des chercheurs (30%) etdes paysans (30%). Les questions portent principalement sur la recherche (plus de la moitié) etsur les techniques agricoles (un tiers). Les réponses sont données sous forme de fiche tech-nique, dossier d'orientation, dossier documentaire ou dossier technique. Un avis d'expert estfourni si nécessaire. Le réseau national SQR permet la collaboration des structures membresdans le cadre de ce service. Un réseau régional SQR Afrique côtière, dont le point focal est le CNRA, a été créé grâce ausoutien du Centre technique de coopération agricole et rural (CTA). Il est composé des réseauxnationaux de chaque pays membre (Togo, Bénin, Côte d'Ivoire et Guinée).
Production et commercialisation Répartition des superficies en production Palmier à huile : 5 531 ha café et cacao : 34 ha Café, cacao, cola : 200 ha Cocotier : 1 200 ha Semences et plants
51 528 tonnes de régimes 13,9 millions de semences 232 800 plants et plantules 1 800 tonnes de caoutchouc frais 70 000 plants et 105 km de bois de greffe 8,3 millions de noix et 64 tonnes de coprah 500 plants, 2400 semences, 27 kg de pollen 7 tonnes d'arabusta et 42 tonnes de robusta 32 tonnes de cacao marchand 89 800 cabosses améliorées Fruits et agrumes 54 tonnes de fruits 7 000 plants d'arbres fruitiers Répartition du chiffre d'affaires des produits commercialisés Semences et plants
2 362 millions de 24 millions de francs CFA 1 609 millions de francs CFA café moulu et liqueurs Plants et bois de greffe hévéa Noix de coco et coprah Plants et semences de cocotiers Cacao, café, cola Plants et semences café, cacao, cola Plants d'arbres fruitiers Semences et plants de palmier à huile 220 millions de francs CFA Personnel et budget 1772 hommes (95%) Effectif du personnel : 1868 103 agents de maîtrise (5%), 1597 ouvriers et employés (86%) Personnel scientifique 467 Personnel d'appui à la recherche 78% 8 ingénieurs de recherche 13 assistants de recherche 22 attachés de recherche 33 techniciens supérieurs de recherche 53 chargés de recherche 11 techniciens de recherche 17 maîtres de recherche 309 auxilliaires techniques 1 directeur de recherche (en millions de francs CFA) (en millions de francs CFA) Organisation générale en 2007 Conseil d'administration Chef d'unité contrôle de gestion : Directeur général Yao Coco Justin Conseillers du Directeur général : Yo Tiémoko Traoré Kassoum Chef d'unité coopération internationale : Kouadio Kouman Kouamé ChristopheChef de cellule communication et médias :Koné Yékéminan Directeur général adjoint chargé des Directeur général adjoint chargé affaires scientifiques de l'administration et des ressources: Zakra Nicodème Traoré Ibrahima Chef de cellule d'étude d'impactAman A. Sylvestre finances et de la Dago Vincent Aneyé K. Michel Koffi Kouadjo Diomandé Kédro Adiko Amoncho 5 directions régionales de Bouaké
de Gagnoa
de Korhogo
Directeur régional Directeur régional pi Directeur régional Directeur régional et Directeur régional et Boa Daniel Déa Goué Bernard Zoumana Coulibaly Coordonnateur scientifique Coordonnateur scientifique Coordonnateur scientifique Coordonnateur scientifique Coordonnateur scientifique Déa Goué Bernard Kéli Zagbahi Jules Yapi Gnaoré Valentine Béninga Marboua Kéhé Martin Station de recherche de La Mé Station de recherche de Gagnoa Directeur : Koutou Anatole Directeur : Cissé Adou Station de recherche Marc Delormede Port-Bouët Station de recherche de Divo Directeur : Yao Koffi Augustin Directeur : N'Cho Achiayé Ludovic Station de recherche de Bimbresso Station expérimentale et de production Directeur : Sylla Soualiho Station de recherche technologiqueDirecteur : Ahoba Assandé Station expérimentale et de production Station expérimentale et de production d'Anguédédou/AzaguiéDirecteur : N'Guessan Angelo Laboratoire central sols, plantes et eaux Station expérimentale et de production Directeur : Yoro Gballou Robert Michaux de DabouDirecteur : Kouadio Germain Station expérimentale et de productiond'Abengourou Directeur : Kouassi Kan Jérémie Laboratoire central de biotechnologieDirecteur : Sangaré Abdourahamane Adresses du CNRA en 2007 01 BP 1740 Abidjan 01 Tél. (225) 23 47 24 24 - Fax (225) 23 47 24 11 Adiopodoumé, Km 17, route de Dabou E-mail : [email protected] - Site Web : www.cnra.ci Direction générale adjointe Direction générale adjointe chargée des affaires scientfiques chargée de l'administration et des ressources Tél : (225) 23 47 24 46 Tél : (225) 23 47 24 45 Direction des programmes de recherche et Direction de la production Tél. (225) 23 47 24 48 de l'appui au développement Direction de la commercialisation et du marketing Tél. (225) 23 47 24 22 Tél. (225) 23 47 24 29 Direction des innovations et des systèmes d'information Direction des finances et de la comptabilité Tél. (225) 23 47 24 16 Tél. (225) 23 47 24 34 Direction des ressources humainesTél. (225) 23 47 24 38 Direction régionale d'Abidjan
Direction régionale de Gagnoa
08 BP 33 Abidjan 08
BP 602 Gagnoa
Tél. : 22 44 28 58 - Tél./Fax 22 44 21 08
Tél./Fax : 32 77 17 00
Email : [email protected]
E-mail : [email protected]
Station de recherche de La Mé Station de recherche de Gagnoa 13 BP 989 Abidjan 13 Tél - Fax : 32 77 17 00 Station de recherche "Marc Delorme"de Port-Bouët Station de recherche de Divo 07 BP 13 Abidjan 07 BP 808 Divo - Tél./Fax : 32 76 08 35 Tél. : 21 00 15 93 Station de recherche de Bimbresso Station expérimentale et de production de Grand-Drewin 01 BP 1536 Abidjan 01 BP 11 Sassandra - Tél. : 34 72 02 14/34 72 02 12 Laboratoire central sols, plantes et eaux Station de recherche technologique 08 BP 881 Abidjan 08 Tél : 32 77 30 77- Fax : 32 77 17 00 Tél. : 22 44 28 58/22 44 39 78 - Fax 22 44 21 08 Station expérimentale et de productiond'Anguédédou/Azaguié 01 BP 1740 Abidjan 01 Direction régionale de Bouaké
Tél. : 23 45 08 81/23 45 09 05-Fax : 23 45 08 89 Tél : 23 47 24 22
Fax : 23 47 24 11
Station expérimentale et de production "Robert E-mail : [email protected]
Michaux" de Dabou BP 8 Dabou - Tél. : 23 57 88 17 Station expérimentale et de production d'Abengourou Direction régionale de Korhogo
BP 147 Abengourou Tél : 23 47 25 53
Fax : 23 47 24 11
Laboratoire central de biotechnologies E-mail : [email protected]
01 BP 1740 Abidjan 01Tél. : 23 47 24 24 - Fax : 23 47 24 11 Direction régionale de Man
Site de Bingerville Tél : 23 47 25 51
BP 31 Bingerville Fax : 23 47 24 11
E-mail : [email protected]
Equipes de recherche en 2007 Programmes cacao, café, cola
Programme palmier à huile
Kébé Boubacar Ismaël Défense des cultures Konan Kouakou Eugène N'Guessan Kouamé François Défense des cultures Adon N'Gouandi Benjamin Assiri Assiri Alexis Tahi Gnion Mathias Défense des cultures Yapo Abé Antoine Légnaté N'Gouandi Hyacinthe Amélioration génétiqueSékou Aïdara Défense des cultures Programme cocotier
Gnagne Yedoh Michel Konan Konan Jean Louis Yao N'Goran Alice Kouadio Boko M. Chantal Défense des cultures Wahounou Polié Jean Défense des cultures Programme arboriculture fruitière
N'Da Adopo Achille
Djaha Akadié Jean Baptiste Programme canne à sucre
Défense des cultures Kouassi N'guessan Alphonse Agronomie-physiologie Défense des cultures Programme coton et autres fibres textiles
Ochou Ochou Germain Défense des cultures, entomologie Amélioration génétique, cytologie Amélioration génétique coton classique Amélioration génétique coton glandless Téhia Kouakou Etienne Défense des cultures, malherbologie Défense des cultures, malherbologie Kouadio Niamien Norbert Génie des procédés coton Productions d'élevage,
aquaculture et pêche continentales
Techniques d'élevage, alimentation Touré Gnénékita Techniques d'élevage, physiologie Assémien Olga Sidonie Amélioration des systèmes Kouassi N'Gouan Cyrille Da Costa K. Sebastino Avit Jean Baptiste Programme riz, maïs, mil, sorgho
Programme ananas, bananes
Kouakou Akanvou A Louise Gnonhouri Goly Philippe Défense des cultures Assiénan Amani Bernard Amélioration génétique ananas N'Cho Achiayé Ludovic Kouassi Koffi Simplice Amélioration génétique plantain Défense des cultures Défense des cultures Gbakatchéché Henri Cuzin Yao N'Drin Thérèse Anguété Kouamé Akanza Kouadjo Paul Programme plantes à racines et tubercules,
cultures maraîchères et protéagineuses
Zohouri Goli Pierre Défense des cultures Amélioration génétique manioc Kouakou Amani Michel Amélioration génétique igname Djidji Andé Hortense Amélioration génétique maraîchers N'Gbesso Mako François Amélioration génétique protéagineux SYSTEMES AGRAIRES ET DEVELOPPEMENT DURABLE
Programme systèmes agraires et développement durable,
forêt et environnement
Gnahoua Guy Modeste N'Guessan Kanga Anatole Akanvou René Kouacou Programme gestion durable des
sols et maîtrise de l'eau
Programme
conservation et transformation
des produits agricoles et du bois
Systèmes de culture Programme biotechnologies
Kohi N'Goran Andi Jeanne Amélioration génétique Sangaré Abdourahamane Ebah Djédji B. Catherine Technologie alimentaire Kouassi Koffi II Nazaire Coulibaly Souleymane Génie des procédés Koffi Kouablan Edmond Coulibaly Brahima Technologie du bois Pokou N'Da Désiré Génétique moléculaire Yao Koffi Augustin Physiologie végétale Okoman Koffi Mathurin Génomique fonctionnelle Publications dans des revues scientifiques Akanvou L, Akanvou R, Toto K. 2006. Effets des variétés Konan JL, Bourdeix R, Sangare A, Mondeil F. 2006.
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Secretaria del Comité para la Eliminación de la Discriminación contra la Mujer Oficina del Alto Comisionado de Derechos Humanos de Naciones Unidas Palais Wilson 52, rue des Pâquis CH-1201 Ginebra (Suiza) Ref. Informe para la 60ava Sesión del Comité de la CEDAW (16 de febrero al 6 de marzo de 2015) sobre el derecho a la salud sexual y reproductiva en Ecuador De nuestra mayor consideración: I. Introducción En el marco de la 60ava sesión del Comité para la Eliminación de la Discriminación contra la Mujer (Comité de la CEDAW), El Frente Ecuatoriano por los Derechos Sexuales y Reproductivos, compuesto por siete organizaciones de la sociedad civil sin fines de lucro,1 desean complementar el trabajo del Comité, brindando información sobre la situación del Ecuador respecto a los derechos protegidos en la Convención para la Eliminación de la Discriminación contra la Mujer2 (CEDAW). Estas entidades presentan este informe estando especialmente preocupadas por el grado de cumplimiento del Estado Ecuatoriano de las obligaciones internacionales relacionadas con el goce de los derechos de salud reproductiva, particularmente el acceso al aborto legal y seguro, en virtud de los derechos consagrados en la CEDAW. El presente informe se divide en dos partes. La primera brinda información sobre los límites en el acceso al aborto legal y seguro en el Ecuador, evidenciando un alto índice de mortalidad materna, violación sexual y riesgos para la salud de las mujeres ecuatorianas. La segunda parte ofrece un análisis legal basado en la información presentada en la primera parte, demostrando que el Estado Ecuatoriano está incumpliendo las obligaciones contenidas en la CEDAW respecto a los derechos a la igualdad material, la salud, los derechos sexuales y reproductivos y una vida libre de violencia. II. Situación en el Ecuador La falta de información concreta sobre el aborto inseguro y su vinculación con la mortalidad materna, las restricciones en el acceso al aborto terapéutico y al aborto por la causal de violencia sexual, la violación al secreto profesional y la judicialización de mujeres con abortos en curso, vulneran los derechos de las mujeres ecuatorianas a la salud, la intimidad, una vida libre de violencia, los derechos reproductivos y la igualdad sustantiva, consecuentemente sujetándolas a condiciones discriminatorias. Se estima que la mortalidad materna en el Ecuador es una de las más altas en Latino América,3 preocupación expresada por este Comité en su último informe al Estado Ecuatoriano.4 Según el Anuario de Estadísticas Vitales, Nacimientos y Defunciones del Ecuador, la taza de mortalidad materna es de 45,7 por cada 100 mil nacidos vivos, lo que significa que el país no podrá cumplir su meta de reducir las muertes maternas según lo establecido en el Plan Nacional del Buen Vivir.5 El Ministerio de Salud Pública de Ecuador admite que la mayoría de muertes maternas en el Ecuador son de mujeres que se hallan en condiciones de vulnerabilidad por razón de pobreza, de lejanía geográfica a los servicios e incluso por razón de su pertenencia étnica.6